À Pamiers, le Boxing Club Ariégeois ne se contente plus de monter sur le ring, il le fait trembler. Entre victoires éclatantes, jeunes talents qui empilent les ceintures régionales et ambiance de salle à l’ancienne, le BCA s’est imposé comme une vraie place forte de la boxe anglaise en Occitanie. Les demi-finales du championnat régional organisées au gymnase Pierre-Bayle ont confirmé ce virage : quatre boxeurs engagés, quatre finalistes, quatre titres, zéro doute. Derrière ces résultats, il y a un club qui mise autant sur la préparation physique que sur le mental de boxeur, une équipe technique qui ne lâche rien, et une vision claire : faire de Pamiers un spot où les fighters viennent chercher de l’expérience, du niveau… et du respect. Ici, on parle sparring, discipline, cardio qui brûle les jambes et précision des techniques de frappe, mais sans se prendre pour une usine à champions. Juste une vraie salle, avec des vrais gants, et des vrais rêves.
Le BCA n’aligne pas seulement des compétiteurs, il ouvre aussi grand la porte aux curieux, aux débutants, aux femmes, aux ados, à ceux qui veulent juste se défouler proprement après le taf. Boxe éducative, loisir, aéro-boxe, olympique, préparation pour la compétition : chaque créneau a son ambiance, mais la même règle domine, simple et non négociable : tu respectes la boxe et tu respectes les autres. Les séances du mardi au vendredi, de 19 h à 20 h 30, sont devenues un rendez-vous pour tous ceux qui veulent retrouver une condition solide, un mindset sportif plus dur que les excuses, et un lifestyle de boxeur qui colle à la peau. Les victoires des Paolina, Chloé, Aksel ou Julian ne sont pas juste des lignes dans un palmarès, elles sont la preuve qu’un club de ville moyenne, avec un vrai projet et une vraie sueur, peut envoyer ses boxeurs jusqu’aux championnats de France. Ici, on ne promet rien de magique : juste une chose, si tu montes les marches de cette salle, tu ne ressortiras pas pareil.
En bref :
- 100 % de réussite pour les quatre boxeurs du BCA engagés en demi-finales d’Occitanie, tous qualifiés pour les championnats de France 2026.
- Un club qui mixe boxe éducative, loisir, aéro-boxe, olympique et professionnelle dans une même salle, rue des Maraîchers à Pamiers.
- Des entraînements réguliers du mardi au vendredi de 19 h à 20 h 30, ouverts aux débutants comme aux compétiteurs confirmés.
- Un staff mené par un directeur technique impliqué, Mustapha Berrmoun, et un président engagé, Pierre Maes, qui misent sur la discipline et le long terme.
- Un état d’esprit clair : mental de boxeur, travail honnête, zéro bullshit, pour progresser sur le ring comme dans la vie.
Pamiers : le Boxing Club Ariégeois, un club qui transforme la sueur en victoires éclatantes
À Pamiers, le BCA n’est plus juste un club de quartier. C’est un endroit où la motivation sport se mélange aux cordes du ring, où le bruit des sauts à la corde répond au fracas des crochets sur les sacs. Quand le gymnase Pierre-Bayle a accueilli les demi-finales du championnat d’Occitanie de boxe anglaise, beaucoup ont compris que la salle des Maraîchers n’était plus un secret local. Elle est devenue une scène. Les tribunes ont vu défiler des boxeurs venus de clubs historiques de la région, mais les yeux se sont vite fixés sur les couleurs du BCA, celles qui ne reculent pas quand la pression monte.
Les noms commencent à tourner dans le milieu : Julian Murat, champion de France amateur 2024 et finaliste national en 2025, symbole d’un club qui sait accompagner quelqu’un sur plusieurs saisons sans brûler les étapes. Chloé Coquet, demi-finaliste au championnat de France minime, qui prouve qu’une jeune boxeuse peut imposer son style sans renier sa technique. Paolina Barrère, première année en amateur, déjà capable de verrouiller une finale régionale. Aksel Ait Ouahioune et Laura Tortosa, passés par des demi-finales nationales chez les cadets et juniors. Ce ne sont pas que des résultats sur un tableau d’affichage, c’est la démonstration que la préparation physique, le cardio boxe bien géré et un vrai mental de boxeur finissent toujours par payer.
Durant ces demi-finales d’Occitanie, le club a frappé un grand coup. Paolina a pris le dessus sur Inaya Da Cruz du BC Saint-Cyprien, imposant rythme, distance et calme. Chloé a dominé Inaya Renard du NA Tarbais en imposant un jab propre et des déplacements intelligents. Aksel a contrôlé Jean Riviera du BC Albigeois, cassant sa boxe petit à petit avec des techniques de boxe simples mais bien envoyées. Et Julian, fidèle à sa réputation, a réglé le cas de Benjamin Hezzez du BC Lous Pelous, montrant ce qu’un amateur au niveau national peut produire quand tout est en place : timing, précision, puissance. Quatre combats, quatre victoires, aucun doute : le BCA était chez lui, sur son terrain.
Le plus intéressant, c’est la lecture mentale de ces soirées. Aucun de ces boxeurs n’est arrivé là par hasard. Chacun traîne derrière lui des années de sacs lourds, d’exercices de cardio boxe où les poumons brûlent, de séances où le corps veut rentrer chez lui mais la tête refuse. C’est ça, le vrai mindset sportif : tu ne t’entraînes pas pour la photo sur les réseaux, tu t’entraînes pour ne pas baisser les yeux au premier gong. Au BCA, cette logique est claire : tu peux perdre un combat, mais tu ne perds jamais ta dignité si tu as fait le taf avant.
Ce jour-là , le président Pierre Maes et le directeur technique Mustapha Berrmoun n’avaient pas besoin de grands discours. Leurs boxeurs avaient tout raconté sur le ring. Quand Mustapha parle de “100 % de réussite” et de “fruits du travail”, ce n’est pas une formule. C’est la réalité d’un club qui ne surfe pas sur la hype, mais sur des mois de préparation physique, de correction des gestes, de gestion du poids, de travail de défense en sparring. Pour les quatre champions, la suite est tracée : cap sur les championnats de France 2026, avec une vraie chance de briller. Pour le club, l’impact est énorme : plus de visibilité, plus de respect, et surtout plus de jeunes qui franchissent la porte pour dire “moi aussi, je veux essayer”.
Ce qui ressort de ce moment fort, c’est simple : un club structuré, une équipe soudée, des objectifs clairs et une mentalité de grind peuvent faire du bruit, même loin des grandes capitales de la boxe. À Pamiers, le BCA a montré que le ring n’appartient pas aux grandes villes. Il appartient à ceux qui bosseront toujours une reprise de plus.

Une machine de travail : dedans les entraînements du BCA à Pamiers
Pour comprendre pourquoi le Boxing Club Ariégeois empile les succès, il faut descendre un soir dans la salle de la rue des Maraîchers. À 19 h, quand beaucoup s’affalent sur le canapé, ici ça enfile les bandes, ça ajuste le protège-dents, ça salue d’un signe de tête. Les séances du mardi au vendredi, de 19 h à 20 h 30, sont le cœur du système. Pas de promesses magiques, juste un rythme régulier : quatre soirs par semaine où la discipline est plus forte que la flemme. Cette régularité, c’est ce qui transforme un simple inscrit en vrai pratiquant.
La séance commence souvent par un échauffement sérieux, pas un truc bâclé. Corde à sauter pour chauffer le cardio, déplacements pour réveiller les appuis, montées de genoux, pompes, squats, gainage. Le corps comprend que la soirée ne sera pas tranquille. Ensuite, place au travail technique : shadow boxing devant les miroirs, répétition de combos simples mais efficaces, travail du jab, du direct arrière, des esquives. C’est là que les encadrants du BCA forment autant l’œil que le bras. L’idée n’est pas de sortir des gestes spectaculaires pour les vidéos, mais de poser des fondations solides.
Les sacs lourds prennent ensuite la relève. On entend les impacts résonner dans la salle, chaque coup raconte quelque chose : puissance, relâchement, précision. Les coachs rappellent la base : on ne frappe pas seulement fort, on frappe juste. Le cardio boxe prend une dimension concrète : rounds de deux ou trois minutes sur les sacs, récup’ courte, puis on repart. Ceux qui visent la compétition ont droit à des blocs plus durs, avec alternance préparation physique et technique de frappe. Les autres, en loisir, ont le droit de souffler un peu plus, mais l’exigence reste la même : tu donnes ce que tu peux, mais tu ne triches pas.
Le BCA a aussi compris un truc essentiel : sans sparring, pas de vraie progression. Les mises de gants sont encadrées, contrôlées, adaptées au niveau. Pas de guerre inutile. Le but est d’apprendre à gérer la distance, le timing, la pression, sans exploser au bout d’un round. Un débutant peut affronter un boxeur un peu plus expérimenté, à condition que tout le monde respecte la consigne : on travaille, on ne s’énerve pas. C’est dans ces moments-là que naît le vrai mental de boxeur. Tu prends un jab propre dans la figure, tu veux enlever le casque et partir. Mais tu restes. Tu respires. Tu remontes les mains. Tu continues. C’est ça qui forge.
L’autre force du club, c’est sa capacité à mélanger les publics. Dans la même soirée, tu peux croiser un ado qui découvre la boxe éducative, une femme qui vient pour se remettre en forme, un compétiteur en route pour un championnat, et un gars qui sort du boulot avec encore le stress dans les épaules. Tout le monde partage la même salle, le même ring, les mêmes sacs. Cette mixité crée une ambiance particulière : les plus forts montrent l’exemple, les nouveaux comprennent que la route est longue mais accessible. Le lifestyle boxeur se construit là , dans ces petits détails : arriver à l’heure, saluer, ranger le matériel, respecter les consignes, écouter quand ça corrige.
Une séance type au BCA, c’est aussi un état d’esprit. Tu peux arriver fatigué, vidé, chargé de problèmes. Mais dès que la corde à sauter commence, tout se met en pause. Tu te concentres sur ta respiration, sur tes appuis, sur le bruit du cuir. Tu sors de là rincé, mais différent. Moins nerveux, plus aligné. C’est pour ça que la boxe attire autant aujourd’hui : ce n’est pas juste un sport, c’est une manière de vider le cerveau tout en construisant quelque chose de dur, de solide. Au Boxing Club Ariégeois, cette philosophie est partout : une salle où tu viens pour te faire du bien, mais pas pour te mentir. Ici, chaque goutte de sueur a un sens.
Des victoires éclatantes : comment les boxeurs du BCA ont fait parler le punch
Les résultats du BCA ne sont pas tombés du ciel. Ils sont le produit d’un travail précis, orienté vers la performance en compétition. Quand Paolina, Chloé, Aksel et Julian montent sur le ring pour ces demi-finales d’Occitanie, tout est déjà programmé dans leur tête : plan de combat, gestion de la distance, attitude entre les rounds. Le mental de boxeur ne se construit pas le soir du combat, il se prépare au fil des semaines. La consigne est claire : rester lucide, ne pas se crisper, boxer propre. La puissance vient en bonus, mais la victoire se gagne à la tête.
Regarde le cas de Paolina Barrère. Première année en amateur, et déjà une finale régionale gérée avec sérieux. Face à Inaya Da Cruz, elle ne cherche pas le chaos en un coup. Elle impose son jab, casse le rythme, se replace. Son cardio boxe bien travaillé lui permet de finir le combat avec autant de lucidité qu’au début. Résultat : victoire nette, ceinture régionale, billet validé pour les championnats de France. Pour un œil pressé, c’est un simple “succès en plus”. Pour qui connaît la boxe, c’est la démonstration d’un travail posé et intelligent.
Chloé Coquet, de son côté, montre ce que peut faire une boxeuse minime déjà passée par les joutes nationales. Face à Inaya Renard, elle ne panique pas sous la pression. Elle tourne, elle garde la ligne de jab, elle contre propre. Sa victoire, c’est celle d’une jeune qui a compris que la technique prime sur l’ego. Le BCA mise beaucoup sur cette approche : apprendre à boxer d’abord, à impressionner ensuite. Chloé incarne ce style : propre, appliqué, efficace. Une vraie pub pour la boxe féminine et pour toutes celles qui hésitent encore à franchir la porte d’une salle.
Aksel Ait Ouahioune et Julian Murat complètent le tableau avec deux combats maîtrisés. Aksel, déjà demi-finaliste cadet en 2024, confirme en dominant Jean Riviera. Il alterne attaques et phases d’observation, montre un bon sens du ring, accepte les échanges quand il le faut. Son expérience en sparring transparaît dans sa manière de gérer les phases chaudes. Julian, lui, porte le poids de son statut : champion de France amateur 2024, finaliste en 2025, il arrive avec une étiquette de favori. Ce genre de pression, soit tu le subis, soit tu t’en sers. Julian s’en est servi. Face à Benjamin Hezzez, il déroule une boxe complète : déplacements, contrôles, accélérations au bon moment. Une leçon de techniques de frappe appliquées avec un mental froid.
Pour mieux visualiser ce que ces performances représentent, voici un récapitulatif des trajectoires :
| Boxeur / Boxeuse | Catégorie | Adversaire clé | Résultat Occitanie | Palmarès récent |
|---|---|---|---|---|
| Julian Murat | Amateur élite | Benjamin Hezzez (BC Lous Pelous) | Victoire en finale | Champion de France 2024, finaliste 2025 |
| Chloé Coquet | Minime | Inaya Renard (NA Tarbais) | Victoire en finale | Demi-finaliste France minime 2025 |
| Paolina Barrère | Amateur (1re année) | Inaya Da Cruz (BC Saint-Cyprien) | Victoire en finale | Première saison en amateur, déjà titrée en Occitanie |
| Aksel Ait Ouahioune | Cadet | Jean Riviera (BC Albigeois) | Victoire en finale | Demi-finaliste cadet France 2024 |
Ces résultats en série envoient un message fort : au BCA, on ne vise pas juste les galas locaux pour faire joli. On prépare les boxeurs à affronter le haut niveau amateur, à sortir de leur zone de confort, à se confronter à d’autres styles. Les championnats de France 2026 ne seront pas une balade, mais le club sait déjà ce qu’il y va chercher : de l’expérience, des titres si possible, et surtout la confirmation que sa méthode fonctionne. Un mélange de préparation physique compacte, de travail technique sobre et d’exigence mentale. Au final, ces quatre victoires éclatantes ne sont qu’un signal : Pamiers n’est plus un simple point sur la carte, c’est une vraie adresse pour ceux qui cherchent un ring où progresser pour de bon.
Un club ouvert à tous : du boxeur débutant au compétiteur affamé
Le plus fort avec le Boxing Club Ariégeois, c’est que malgré les titres, la porte reste grande ouverte. Pas besoin d’arriver avec un palmarès ou un physique sculpté. Tu peux débarquer en baskets usées, sans expérience, avec juste une envie : te remettre en mouvement. La salle de la rue des Maraîchers accueille autant le boxe débutant que le boxeur confirmé. Les encadrants l’ont compris : si tu veux qu’un club vive, tu ne peux pas te contenter de dix compétiteurs. Il faut créer une vraie communauté.
Concrètement, l’offre du BCA est large. Tu y trouves de la boxe éducative pour les plus jeunes, où tout est axé sur la technique, le respect, la coordination, sans recherche du KO. Tu as des créneaux pour la boxe loisir, parfaits pour ceux qui veulent transpirer, apprendre les bases, se défouler après la journée, sans forcément monter sur le ring en compétition. L’aéro-boxe vient compléter le tableau : du travail rythmique, inspiré de la boxe, pour ceux qui veulent un gros cardio sans contact. Et pour les plus motivés, il y a toujours le chemin classique de la boxe amateur olympique, avec engagements en compétitions, pesées, coin, juges, tout le package.
Le club met un point d’honneur à rester accessible. Hommes, femmes, ados, débutants, anciens sportifs, personnes en reprise : tout le monde a sa place. Les encadrants adaptent les exercices, expliquent sans juger, recadrent sans humilier. Ce n’est pas une salle de spectacle, c’est un endroit où on vient pour bosser. L’ambiance de vestiaire est là , avec des blagues, des vannes, mais toujours dans le respect. Quand un nouveau galère sur un exercice, un plus ancien vient souvent donner un coup de main, montrer le geste, corriger la garde. Petit à petit, tu te sens au club, pas juste “inscrit dans une salle”.
Pour ceux qui veulent structurer leur progression, une logique simple peut servir de feuille de route :
- Étape 1 : Découvrir – 1 à 2 séances par semaine, focus sur les bases : garde, déplacements, jab, cardio léger.
- Étape 2 : Construire – 2 à 3 séances, ajout du travail au sac, renforcement musculaire, premières mises de gants techniques.
- Étape 3 : S’engager – 3 à 4 séances, inscription en compétition, gestion du poids, travail mental, sparring plus poussé.
- Étape 4 : Performer – préparation ciblée pour les championnats, planification des cycles d’entraînement, analyse des combats.
Au BCA, cette progression se fait sans forcer les gens. Personne n’est obligé de passer au niveau supérieur. Mais tout est là , prêt, si tu décides de franchir le pas. Tu peux rester en boxe loisir toute ta vie et gagner en confiance, en physique, en mental. Tu peux aussi décider un jour de t’inscrire au prochain gala ou au challenge régional. On te prendra comme tu es, mais on ne te mentira pas sur le niveau d’engagement nécessaire. C’est ça, la vraie motivation sport : pas les phrases toutes faites, mais la vérité du terrain.
Pour celles et ceux qui hésitent, une chose est sûre : il suffit de monter une fois l’escalier de cette salle pour sentir que l’ambiance est différente d’une simple salle de fitness. Pas de miroirs partout pour se prendre en photo, mais des sacs, des pattes d’ours, un ring qui a vu passer des centaines de rounds, des gants qui sentent le vécu. Ici, tu ne payes pas pour un abonnement, tu payes pour une vraie place dans un club. Et si tu joues le jeu, il te le rendra. C’est exactement ce que recherchent aujourd’hui ceux qui veulent un lifestyle boxeur authentique : un endroit où la parole compte moins que l’effort.
Le mental de boxeur façon BCA : discipline, respect et lifestyle fighter
Derrière les gants, il y a surtout une tête. Le mental de boxeur qui se développe au Boxing Club Ariégeois ne se résume pas à “être courageux”. C’est plus profond. C’est apprendre à accepter la difficulté sans chouiner, à se remettre en question après un mauvais round, à revenir le lendemain quand même. Le BCA n’est pas une fabrique à discours motivants, c’est une école silencieuse : ce sont les séances, les erreurs, les corrections qui sculptent un vrai mindset sportif. Les boxeurs qui ont brillé récemment sont tous passés par ces phases où rien ne marche, où les jambes brûlent, où le coach demande encore un round alors que tu pensais avoir terminé.
Le club travaille ce mental dans les détails. Arriver à l’heure, respecter les consignes, écouter quand on te parle, garder ton calme quand tu prends un coup en sparring. Tout ça, ce sont des briques de ton mental. Tu peux avoir le meilleur direct du monde, si tu t’effondres dès que tu es bousculé, tu ne feras jamais long feu en compétition. À Pamiers, les encadrants le savent et construisent des séances qui mélangent fatigue et réflexion. Tu dois réfléchir tout en ayant le souffle court, tu dois prendre des décisions pendant que les cuisses tremblent. Exactement comme en combat.
Ce mental déborde du ring. Beaucoup de pratiquants expliquent qu’ils gèrent mieux leur stress au boulot, leurs tensions personnelles, leur manque de confiance, depuis qu’ils se prennent des séries au sac ou des rounds de corde à sauter. C’est logique. Quand tu as appris à rester lucide avec un gars en face de toi qui veut te toucher, les mails agressifs ou les petites contrariétés quotidiennes pèsent beaucoup moins. C’est ça, le vrai lifestyle boxeur : pas une posture, mais une manière de se tenir, de regarder les problèmes, de ne plus fuir à la moindre difficulté.
Le BCA encourage aussi une vision saine de la nutrition du fighter et de la récupération. Pas de régimes extrêmes ou de plans irréalistes vendus comme miracles. On parle d’équilibre : manger suffisamment pour tenir les entraînements, éviter les excès, boire de l’eau, dormir dignement. Ceux qui préparent les compétitions apprennent à gérer leur poids intelligemment, sans mettre leur santé en l’air. La préparation physique inclut aussi des temps de repos, parce que progresser, ce n’est pas s’épuiser jusqu’à la casse, c’est apprendre à durer.
Au final, Pamiers et son Boxing Club Ariégeois proposent un package rare : une vraie salle de boxe anglaise, des résultats solides, un encadrement sérieux, mais surtout une mentalité claire. Tu veux progresser ? Viens. Tu veux juste te regarder dans le miroir ? Passe ton chemin. Ce club s’adresse à ceux qui veulent bosser, encaisser, se relever, recommencer. Ceux qui veulent construire un mental qui ne lâche pas au premier crochet de la vie. Et ça, que tu montes sur le ring ou pas, c’est sans doute ce qui vaut le plus.
Comment débuter la boxe au BCA de Pamiers ?
Il suffit de venir directement à la salle du Boxing Club Ariégeois, rue des Maraîchers à Pamiers, un soir d’entraînement (du mardi au vendredi, de 19 h à 20 h 30). Tu peux commencer par une ou deux séances d’essai, rencontrer les encadrants, et choisir la formule qui te convient : boxe éducative, loisir, aéro-boxe ou préparation pour la compétition. Aucun niveau minimum n’est exigé, seulement l’envie de bosser et de respecter les règles du club.
Faut-il déjà être en forme pour rejoindre le Boxing Club Ariégeois ?
Non, le BCA accueille aussi bien les débutants que les sportifs confirmés. Les séances sont adaptées au niveau de chacun, avec possibilité de moduler l’intensité. La forme vient avec la régularité : en venant 2 à 3 fois par semaine, tu vas naturellement améliorer ton cardio, ta force et ton mental. Le plus important n’est pas d’être prêt, mais de commencer.
Le BCA est-il réservé aux compétiteurs ?
Le club n’est pas réservé aux compétiteurs, même si une partie importante de l’activité est tournée vers la boxe amateur de niveau régional et national. Le BCA propose aussi de la boxe loisir, de l’aéro-boxe et de la boxe éducative. Tu peux t’entraîner pour le plaisir, pour la forme, pour le mental, sans jamais faire de combat officiel. La compétition est une option, pas une obligation.
Quelles sont les valeurs mises en avant par le Boxing Club Ariégeois ?
Le BCA s’appuie sur quelques valeurs simples : respect, discipline, travail et humilité. Respect de la boxe, des partenaires, des encadrants. Discipline dans l’assiduité et l’effort. Travail dans chaque séance, sans tricher. Humilité face aux résultats, qu’ils soient bons ou mauvais. Ces valeurs structurent autant la vie du club que ses performances sur le ring.
Peut-on pratiquer la boxe au BCA quand on est une femme ou un ado ?
Oui, les cours sont ouverts à tous : femmes, hommes, ados. La boxe féminine a une vraie place dans le club, avec des compétitrices comme Chloé ou Paolina en exemples concrets. Les adolescents peuvent commencer en boxe éducative puis évoluer vers l’amateur selon leur niveau et leur envie. Les séances sont encadrées pour garantir la sécurité et une progression adaptée à chaque profil.
Source: www.ladepeche.fr


