Nurali Erdogan revient sur le devant de la scène avec une pression énorme : rebondir, ici, en Alsace, après une défaite qui a surpris tout le monde. Coincé à Yutz par un adversaire supposé abordable, Henry Lontchedji, l’ancien champion de France des poids welters se retrouve dos aux cordes. Ce samedi, au Cosec de Thann, il n’a plus le droit au moindre faux pas s’il veut relancer sa carrière, garder sa crédibilité et prouver que son mental de boxeur est toujours en béton. En face, le Géorgien Luka Tchilauri, un gars qui affiche un bilan compliqué (9 victoires, 26 défaites, 1 nul), mais un vécu immense avec 36 combats pros. Un profil piégeux : beaucoup de kilomètres au compteur, des styles déjà vus, une capacité à survivre dans le ring et à casser le rythme des jeunes ambitieux.
Ce gala a une saveur très particulière. Il se tient à la maison, à Thann, dans le premier gros événement organisé par le BC Thannois, le club fondé et porté par son père, Tekin Erdogan. L’enjeu dépasse donc largement une simple ligne de plus au palmarès. C’est une question de fierté familiale, de respect pour la salle, les copains d’entraînement, le public qui l’a vu grandir gants aux poings. L’ambiance s’annonce électrique, parce que tout le monde sait ce qu’un tel moment peut provoquer dans la tête d’un boxeur : soit il explose sous la pression, soit il se transcende. Et quand Nurali lâche qu’il est « chaud patate » et qu’il ne doit pas se louper, ça veut dire une chose : prêt à tout donner, prêt à assumer les risques, prêt à encaisser pour mieux frapper.
- Nurali Erdogan, ancien champion de France des poids welters, reste sur une défaite surprise contre Henry Lontchedji à Yutz.
- Ce samedi, il combat au Cosec de Thann, lors d’un gala majeur organisé par le club de son père, le BC Thannois.
- En face : le Géorgien Luka Tchilauri, 36 combats pros, un vétéran dangereux malgré un bilan négatif.
- Objectif clair : décrocher une 17e victoire professionnelle et prouver qu’il a le mental pour rebondir.
- L’article décortique son état d’esprit, sa préparation, le rôle de la salle, ainsi que les leçons à tirer de sa défaite pour tout pratiquant de boxe anglaise.
« Prêt à tout donner » : l’état d’esprit de Nurali Erdogan avant Thann
Quand un boxeur sort d’une défaite inattendue, deux scénarios se dessinent. Soit il se trouve des excuses, soit il regarde la réalité en face et décide de retourner à la guerre. Nurali Erdogan a choisi la deuxième option. Son message est clair : « Je suis chaud patate. Cette fois, il ne faut pas que je me loupe. » Ce genre de phrase ne vient pas d’un discours marketing. Ça sort d’un vestiaire, d’un mec qui a déjà respiré le sang séché dans sa serviette et qui sait ce que ça fait de rentrer chez soi après une soirée ratée sur le ring. Le mental de boxeur, le vrai, ne se construit pas sur les victoires faciles, mais sur ces nuits où tu rembobines le combat en boucle dans ta tête.
Ce qui rend ce moment encore plus intense, c’est le décor. Thann, sa ville, son public, son club. Le BC Thannois n’est pas une machine commerciale, c’est une salle de sueur, de discipline, un endroit où on apprend à serrer les dents et à respecter la boxe. Son père, Tekin, y a monté un premier gala d’envergure. L’affiche du fiston en tête d’événement, ce n’est pas juste de la programmation : c’est un symbole. Quand tu montes sur ce ring-là , dans cette salle-là , tu n’emmènes pas que ton sac de sport. Tu emmènes ton histoire, ta famille, ta région.
Face à ça, certains boxeurs se liquéfient. D’autres s’en nourrissent. Erdogan a l’air d’avoir choisi. Sa phrase « il ne faut pas que je me loupe » dit beaucoup. Elle montre trois choses essentielles pour tout combattant :
- Conscience du risque : il sait que la moindre erreur pourrait le faire glisser dans la case des « ex-espoirs ».
- Acceptation de la pression : il ne cherche pas à la nier, au contraire, il l’utilise comme carburant.
- Engagement total : le message « prêt à tout donner » annonce un combat mené à un rythme élevé, avec une intention claire de marquer les esprits.
Cet état d’esprit, c’est exactement ce qui manque à beaucoup de sportifs qui disent vouloir rebondir sans vraiment changer leur approche. Regarde la scène combat au sens large : des champions UFC comme Israel Adesanya ou Alex Pereira ont déjà montré ce chemin. Après une défaite, ils ne disparaissent pas. Ils reviennent avec un plan, une faim encore plus grande, et une phrase simple : « Je vais revenir, comme je l’ai toujours fait. » Nurali s’inscrit dans cette lignée de gars qui ne se planquent pas après un revers.
Ce type de mentalité n’est pas réservé aux pros. Si tu fais de la boxe débutant ou que tu bosses ton cardio boxe pour te remettre en forme, la logique reste la même. Tu rates une séance, tu fais un mauvais sparring, tu manges un jab sur chaque entrée ? Tu as deux options :
- Te dire que « ce n’est pas pour toi » et ranger les gants.
- Accepter que la progression passe par des claques, et revenir au club avec plus de discipline.
Le combat de Thann symbolise parfaitement cette deuxième voie. Erdogan ne revient pas pour faire un footing léger. Il revient pour envoyer le message suivant : une défaite ne définit pas ta carrière, c’est ta réponse qui le fait.
| Élément mental | Ce que vit Nurali Erdogan | Ce que toi, boxeur ou sportif, peux appliquer |
|---|---|---|
| Pression | Combattre à domicile après une défaite surprise | Accepter de te tester en sparring contre plus fort que toi |
| Engagement | Déclarer publiquement être « prêt à tout donner » | Annoncer tes objectifs à ton entourage pour t’obliger à les tenir |
| Responsabilité | Assumer qu’il n’a plus le droit de se louper | Arrêter les excuses et analyser honnêtement tes séances |
| Motivation sport | Transformer la défaite en carburant | Utiliser chaque échec comme un diagnostic, pas comme une condamnation |
À ce stade, tout est clair : ce samedi, Nurali monte sur le ring avec un mental sous tension maximale, mais contrôlée. Et c’est justement cette tension-là qui peut le pousser à élever son niveau.

Un rebond crucial après la défaite de Yutz : comprendre l’enjeu sportif
Pour bien mesurer ce qui se joue à Thann, il faut revenir sur Yutz. Là -bas, Nurali Erdogan se fait surprendre par Henry Lontchedji, un adversaire considéré comme modeste sur le papier. Les observateurs ne s’attendaient pas à ce scénario. L’ancien champion de France, qui avait déjà montré qu’il savait gérer des rendez-vous sérieux, tombe dans un piège classique : sous-estimer, même légèrement, un boxeur qui a faim et rien à perdre. En boxe anglaise, ce genre d’erreur ne pardonne pas. Tu peux dominer techniquement, mais si tu n’es pas à 100 % mentalement, tout peut basculer.
Cette défaite a deux faces. Négative, parce qu’elle freine sa dynamique et pose des questions. Positive, parce qu’elle force une remise en question que beaucoup de boxeurs repoussent. Les plus grands l’ont vécu. Mike Tyson s’est fait cueillir par Buster Douglas, les médias l’ont enterré trop vite. Mais ces chutes montrent une vérité : aucun fighter n’est intouchable. Ce qui distingue un champion d’un simple nom sur BoxRec, c’est la façon de rebondir.
Pour Thann, l’objectif est simple mais brutal : décrocher une 17e victoire professionnelle et prouver que Yutz n’était qu’un accident, pas un tournant fatal. Derrière cette simple ligne de stats, plusieurs enjeux se cachent :
- Relancer la confiance : la sienne, mais aussi celle de son entourage, des matchmakers, des promoteurs.
- Rester dans la course aux combats intéressants, nationaux ou internationaux.
- Protéger son image de jeune boxeur franco-turc prometteur, présenté comme un futur gros nom des welters.
Le choix de l’adversaire est révélateur. Luka Tchilauri n’a pas un bilan qui fait peur. Mais un record ne dit pas tout. Avec 36 combats au compteur, il a vu toutes sortes de styles, affronté des gars plus forts que lui, survécu à des soirées compliquées. Ce type de vétéran peut :
- Casser le rythme en multipliant les accrochages.
- Encaisser suffisamment pour emmener le combat dans les rounds tardifs.
- Profiter de la moindre baisse de concentration.
Pour Erdogan, ce n’est pas un simple « combat de reprise ». C’est une épreuve de contrôle : prouver qu’il sait imposer son rythme, rester lucide, ne pas se faire embarquer dans un faux tempo.
| Paramètre | Nurali Erdogan | Luka Tchilauri | Impact sur le combat |
|---|---|---|---|
| Âge | Jeune, dans sa phase ascendante | Plus âgé, expérimenté | Avantage fraîcheur pour Nurali, expérience pour Tchilauri |
| Nombre de combats | En quête de sa 17e victoire | 36 combats déjà disputés | Nurali doit gérer un vétéran qui a « tout vu » |
| Statut | Ancien champion de France welters | Adversaire réputé modeste, mais dur au mal | Pression sur Nurali, zéro pression sur Tchilauri |
| Contexte | Combat à domicile, gala du BC Thannois | Voyageur sans repère affectif | Public pour Nurali, mais attente énorme à gérer |
Ce genre de configuration est typique des soirées où un favori se fait piéger… ou se révèle. Si Erdogan gère bien, il transforme cette opposition en démonstration de maîtrise. S’il s’emballe ou se relâche, il laisse la porte ouverte. Et comme toujours en boxe, la porte entrouverte, c’est déjà trop.
Ce combat rappelle une règle utile pour tous ceux qui s’entraînent en salle : ne méprise jamais un adversaire, même en sparring. Que tu sois en préparation physique, en travail de technique de frappe ou en séance de cardio, garde ce réflexe :
- Considérer chaque round comme un test réel.
- Rester concentré même contre un partenaire « moins fort ».
- Utiliser ces moments pour bosser ton mindset sportif, pas seulement ta forme.
À Thann, au-delà de la victoire, c’est cette capacité à rester sérieux du premier au dernier gong qui sera scrutée. Le rebond, ce n’est pas que du courage. C’est aussi de la lucidité.
Ce type de vidéo permet de voir ce qu’Erdogan sait déjà faire : pression, volume, engagement. La question maintenant : saura-t-il garder ce style tout en évitant le piège de la précipitation ?
Le rĂ´le du BC Thannois et du combat Ă domicile dans le mental de boxeur
Un combat à domicile, dans sa propre salle, avec son père aux commandes du gala : c’est à la fois un cadeau et un test psychologique énorme. Le BC Thannois, c’est la base, le point de départ. Là où les premiers crochets sont partis de travers, où les premières cordes à sauter ont brûlé les mollets. Quand une salle monte un « premier gala d’envergure », ce n’est pas juste un événement sportif. C’est la concrétisation de centaines d’heures de bénévolat, d’organisation, de coups de fil pour ramener du public, des sponsors, des arbitres.
Pour un boxeur comme Nurali, combattre dans ce contexte, c’est porter tout ça sur le dos. Tu sens le regard des jeunes du club, les anciens au bord du ring, la famille dans les tribunes. Tu entends ton nom beaucoup plus fort que d’habitude. Ça peut :
- Booster ton niveau d’engagement sur chaque échange.
- Te brûler de l’intérieur si tu laisses l’adrénaline prendre le dessus.
- Te distraire si tu penses plus à « briller » qu’à boxer proprement.
Le job, ce soir-là , c’est de transformer l’ambiance en énergie utile. Comment ? En ramenant tout au plan de combat, aux fondamentaux de l’entraînement boxe. Tu peux avoir 200 personnes qui scandent ton nom, si ton jab n’est pas posé, si ta garde fuit, ça ne sert à rien. Au contraire, ça peut te pousser à tenter le KO trop tôt, à ouvrir des brèches.
Le club, c’est aussi un miroir pour le lifestyle boxeur. Quand tu vois un des tiens monter sur le ring à ce niveau, tu comprends que tout ce que tu fais au sac, en shadow ou en corde peut t’emmener beaucoup plus loin que tu ne le penses. Pour les jeunes du BC Thannois, cette soirée est une leçon en live :
- La boxe, ce n’est pas que des stories Instagram, c’est des défaites, des retours, des doutes.
- Un gala, ça se gagne aussi en amont, à la salle, dans la régularité et la discipline.
- Un boxeur pro reste un humain : il encaisse les critiques, les regards, la pression, et revient quand mĂŞme.
| RĂ´le du BC Thannois | Impact sur Nurali | Impact sur les autres boxeurs du club |
|---|---|---|
| Organisation du gala | Responsabilité supplémentaire, envie de bien faire | Fierté d’appartenir à un club qui compte |
| Présence du public local | Pression émotionnelle forte | Motivation à s’entraîner plus dur |
| Exemple du pro du club | Obligation d’être exemplaire dans l’attitude | Modèle concret de progression possible |
| Culture de la boxe | Rappel des valeurs : respect, travail, humilité | Transmission d’un état d’esprit « grind » |
Ce genre de soirée soude une salle. Peu importe l’issue, les gants ne mentent pas. Si Nurali montre qu’il est vraiment prêt à tout donner techniquement, physiquement et mentalement, chaque jeune du club repartira avec une image nette : c’est ça, la boxe. Pas juste frapper, mais assumer.
Combat à domicile ou pas, retiens une chose pour ton propre parcours : la salle où tu t’entraînes, c’est ton socle. Respecte-la. Arrive à l’heure, écoute, bosse. C’est cette base qui te tiendra quand tu auras une mauvaise passe, sur un ring ou dans la vie.
Observer comment d’autres boxeurs gèrent la pression du combat à domicile peut t’aider à mieux comprendre ce que traverse Nurali, et à piocher des outils pour ton propre mindset.
Entraînement, technique de frappe et préparation physique : comment revenir plus fort
Une défaite intelligente doit toujours déboucher sur un ajustement d’entraînement. Après Yutz, impossible pour Nurali Erdogan de repartir en mode pilote automatique. Le retour à Thann impose un plan clair : corriger, renforcer, affûter. C’est là que la vraie différence se fait entre un boxeur qui stagne et un boxeur qui évolue. On ne parle pas ici de tout révolutionner, mais de revoir les détails qui coûtent cher dans un combat serré.
Sur le plan de l’entraînement boxe, plusieurs axes sont logiques après une telle défaite :
- Réviser les fondamentaux : jab, déplacements, garde, gestion de la distance.
- Augmenter l’intensité du sparring avec des profils proches de Tchilauri : durs, accrocheurs, qui ne lâchent pas.
- Renforcer la préparation physique : travail de cardio boxe, explosivité, enchaînements sous fatigue.
- Travailler la lucidité : apprendre à rester propre techniquement même dans les moments chauds.
Dans une optique de rebond, la préparation ne se limite pas au ring. Le mindset sportif se forge aussi en dehors : routine de sommeil, alimentation, gestion du poids. La nutrition du fighter devient une arme. Récupérer mieux, monter sur la balance avec un corps prêt, ça change la façon de tenir les rounds.
| Aspect de la préparation | Objectif pour Nurali | Exemple pour un boxeur amateur |
|---|---|---|
| Technique de frappe | Précision et volume, éviter les coups téléphonés | Faire 3 rounds/jour de travail au sac en se concentrant sur le jab |
| Cardio boxe | Maintenir un haut rythme sur plusieurs reprises | Ajouter des intervalles de corde Ă sauter et de shadow rapide |
| Préparation physique | Solidité du tronc, puissance des appuis | Intégrer du gainage et des squats à poids du corps dans la semaine |
| Nutrition du fighter | Être sec, mais pas vidé le soir du combat | Limiter le sucre inutile, privilégier protéines et légumes |
Ce type de plan n’est pas réservé au haut niveau. Si tu veux progresser en boxe débutant, pose-toi les mêmes questions : où es-tu faible ? Où perds-tu ta lucidité ? Est-ce que tu souffles trop vite en sparring ? La réponse ne se trouve pas dans une citation motivante, mais dans la façon dont tu organises ta semaine :
- Deux séances axées technique (garde, déplacements, combos simples).
- Une séance cardio boxe dédiée (corde, circuit training, shadow intensif).
- Une séance de renfo pour la préparation physique (gainage, jambes, épaules).
Ajoute à ça un minimum de discipline alimentaire et de sommeil, et tu vas déjà sentir le changement. C’est exactement le genre de travail de fond qu’un boxeur comme Nurali doit mettre en place entre deux combats, surtout après un revers.
Un rebond n’est pas magique. C’est le produit de répétitions propres, de corrections acceptées, de séances où tu te dis : « J’en ai marre » mais tu termines quand même le round. C’est là que se fabrique le mental de boxeur qui fait la différence à Thann, à Paris ou à Manchester.
Au final, le message est simple : si tu veux, toi aussi, être « prêt à tout donner », commence par t’assurer que ton entraînement, lui, ne ment pas. Les gants racontent toujours la vérité le soir du combat.
Ce que le parcours de Nurali Erdogan enseigne Ă tous les fighters
Derrière les chiffres, les articles et la lumière des galas, le parcours de Nurali Erdogan raconte quelque chose qui dépasse le ring. Un jeune boxeur franco-turc, présenté comme plein d’avenir, qui devient champion de France des welters, qui se fait surprendre, puis qui doit revenir devant les siens. C’est une histoire de haut, de bas, de grind. Une histoire qui parle à tous ceux qui se lancent dans un sport de combat, mais aussi à ceux qui luttent dans d’autres domaines : boulot, projets, études.
La boxe, surtout Ă ce niveau, ressemble beaucoup Ă la vie :
- Tu gagnes : tout le monde t’applaudit, certains te découvrent soudainement.
- Tu perds : les mĂŞmes disparaissent, et tu restes seul avec le replay dans ta tĂŞte.
- Tu reviens : lĂ , on voit qui tu es vraiment.
Ce samedi à Thann, ce n’est pas seulement un combat de plus dans un palmarès. C’est un test de caractère. Les médias ont déjà vu ça avec d’autres : Adesanya après une défaite, Pereira détrôné qui promet de revenir en mieux, des champions de foot ou d’UFC pointés du doigt par la presse, avant de renaître. À chaque fois, la clé reste la même : discipline et persévérance.
Pour toi qui lis ces lignes, la vraie question n’est pas : « Est-ce que Nurali va gagner ? » La vraie question, c’est : qu’est-ce que toi tu vas faire de cette histoire ? Parce qu’un article d’Uppercut Training Club n’a jamais pour but de juste divertir. Il est là pour te pousser à l’action :
- Remettre les gants si tu les as laissés traîner trop longtemps.
- Revenir au club même après un sparring raté.
- Te fixer un objectif concret, même petit : 3 séances cette semaine, pas une de moins.
| Leçon du parcours de Nurali | Application dans la boxe | Application dans la vie quotidienne |
|---|---|---|
| Rebondir après un échec | Revenir plus fort après une défaite en combat ou en sparring | Se relever après un échec pro ou perso sans se victimiser |
| Assumer la pression | Boxer à domicile devant ses proches sans fuir | Prendre la parole en public, assumer un projet risqué |
| Respecter le travail | Multiplier les rounds d’entraînement et corriger ses erreurs | Apprendre, se former, persévérer dans un objectif long |
| Rester affamé | Ne pas se contenter d’un titre national, viser plus loin | Ne pas se reposer sur un petit succès, continuer à progresser |
Le lifestyle boxeur, ce n’est pas juste des photos de gants et des punchlines. C’est une manière de vivre : accepter la douleur, la fatigue, les soirs où tu doutes, et continuer à avancer. Que tu sois entrepreneur, étudiant, ou simple passionné de sport, tu peux t’inspirer de ce qui se passe à Thann. La boxe ne ment pas, et elle ne triche pas avec les caractères faibles.
Quand la cloche sonnera pour le premier round de « Prêt à tout donner » version Nurali Erdogan, chacun dans le Cosec de Thann saura une chose : ce qu’il a devant les yeux, c’est plus qu’un combat. C’est un rappel puissant : tu n’es jamais défini par ta dernière défaite, mais par la façon dont tu réponds. À toi maintenant de voir comment tu vas répondre, dans ta propre vie.
Qui est Nurali Erdogan et pourquoi son combat Ă Thann est-il important ?
Nurali Erdogan est un boxeur franco-turc, ancien champion de France des poids welters. Son combat à Thann est crucial car il revient d’une défaite surprenante à Yutz face à Henry Lontchedji. Il doit prouver qu’il a le mental et le niveau pour rebondir, devant son public et lors d’un gala organisé par le club de son père, le BC Thannois.
Quel est le profil de son adversaire Luka Tchilauri ?
Luka Tchilauri est un boxeur géorgien expérimenté, avec 36 combats professionnels au compteur. Son bilan est négatif, mais il a affronté de nombreux styles et sait encaisser. C’est le profil typique du vétéran dangereux : sous-estimé, dur au mal, capable de profiter de la moindre baisse de concentration.
Pourquoi dit-on que Nurali est « prêt à tout donner » ?
Parce qu’il assume publiquement la pression et la nécessité de réussir ce combat. Après sa défaite de Yutz, il sait qu’il n’a plus le droit de se louper s’il veut continuer à avancer dans sa carrière. Son attitude, ses déclarations et sa préparation montrent qu’il est déterminé à livrer un combat total, engagé, à Thann.
Quelles leçons un boxeur amateur peut-il tirer de ce combat ?
Un boxeur amateur peut retenir plusieurs points : ne jamais sous-estimer un adversaire, utiliser chaque défaite comme un diagnostic, pas comme une fin, et structurer son entraînement autour de la technique, du cardio et du mental. Le combat de Nurali montre aussi l’importance de la discipline, de la rigueur et du respect de la salle où l’on s’entraîne.
Comment développer un mental de boxeur comme celui de Nurali Erdogan ?
Le mental de boxeur se construit par la régularité, l’acceptation de la difficulté et la capacité à revenir après l’échec. Il faut s’entraîner même les jours sans motivation, affronter des sparrings exigeants, analyser ses erreurs sans excuses, et garder des objectifs clairs. Comme Nurali à Thann, il s’agit d’être prêt à tout donner, pas seulement quand tout va bien, mais surtout après les chutes.
Source: www.lalsace.fr


