Tout le monde veut des progrès rapides à l’entraînement boxe, mais peu prennent le temps de structurer leur routine. La différence entre celui qui stagne et celui qui explose ses limites, ce n’est pas le talent, c’est l’organisation du grind. Une routine d’entraînement boxe bien construite te permet de bosser la technique, le cardio boxe, la puissance et le mental de boxeur dans le même mouvement. Pas besoin de programme compliqué : il faut surtout de la clarté, de la régularité et une dose de discipline qui ne bouge pas, même quand la motivation sport est en berne.
Sur le ring comme dans la vie, tu ne choisis pas toujours le rythme, mais tu peux choisir comment tu t’y prépares. Structurer ta semaine, savoir quoi faire à chaque séance, quand pousser fort et quand lever le pied, c’est ça qui te permet de progresser vite sans te cramer. Un entraînement boxe efficace mélange shadow boxing, sac de frappe, corde à sauter, préparation physique et travail du mindset sportif. Chaque bloc doit avoir un but clair : frapper plus propre, durer plus longtemps, encaisser la fatigue, rester lucide sous pression. Quand tout ça s’emboîte, tu commences à ressembler à un vrai fighter, pas juste à quelqu’un qui “fait un peu de boxe”.
En bref :
- Structurer ta routine d’entraînement boxe te fait gagner du temps, de l’énergie et des progrès réels sur le ring.
- Une séance complète mélange technique de frappe, cardio boxe, renfo et travail du mental de boxeur.
- La base : maîtriser posture, jab, direct, crochet avant de chercher les combos spectaculaires.
- Organiser ta semaine entre travail technique, sparring, préparation physique et récupération évite la stagnation.
- Des routines progressives, type 5 séances montantes, t’aident à construire un lifestyle boxeur solide.
- Sans constance, aucun programme ne tient : ta discipline compte plus que ton niveau actuel.
Routine d’entraînement boxe : poser les bases techniques pour progresser vite
Tu veux structurer ton grind ? Commence par la fondation : ta posture et tes coups de base. Tant que ça flotte, tous tes entraînements de boxe tournent à vide. Le but, c’est de transformer chaque séance en répétition intelligente, pas en chaos cardio où tu balances des coups sans savoir ce que tu fais. Une bonne routine se construit autour de quelques piliers simples : garde stable, déplacements propres, jab solide, direct qui claque, crochet serré. À partir de là , tout s’enchaîne.
Imagine Malik, 24 ans, qui démarre la boxe débutant. Il vient deux fois par semaine, tape le sac comme un fou, mais au bout de trois mois : aucune vraie progression. Pourquoi ? Il n’a jamais fixé une routine claire. Un jour il enchaîne la corde, le lendemain que du sac, les déplacements passent à la trappe. Une fois qu’il a posé noir sur blanc “aujourd’hui, c’est posture + jab”, “demain, déplacements + combinaisons simples”, sa progression a décollé. Ce qui a changé, ce n’est pas son potentiel, c’est l’ordre dans son travail.
Posture et garde : le socle de ta routine d’entraînement boxe
La posture du boxeur, c’est ton système d’exploitation. Si elle bugue, tout rame. Une routine sérieuse commence toujours par un rappel de garde, même pour un boxeur confirmé. Tu te mets en place, tu contrôles tes appuis, tu respires, tu sens ton équilibre. C’est répétitif ? Oui, et c’est exactement pour ça que ça marche.
- Écartement des pieds : largeur d’épaules, jamais sur une même ligne comme un funambule.
- Décalage : droitier = pied gauche devant, gaucher = pied droit devant, jambe avant qui ouvre, jambe arrière qui propulse.
- Poids du corps : posé sur la plante des pieds, talons légers, genoux légèrement fléchis.
- Garde haute : poing arrière collé au menton, poing avant à hauteur des joues, coudes serrés aux côtes.
- Menton baissé : protégé par l’épaule et les gants, regard à travers les sourcils.
Un bon réflexe : consacrer les 5 premières minutes de chaque routine d’entraînement boxe à te replacer. Marche dans ta garde, avance, recule, pars à droite, à gauche, toujours en gardant équilibre et coudes collés. C’est ce drill qui t’évitera de voler en arrière au premier direct un peu lourd.
| Élément | Erreur fréquente | Correction simple |
|---|---|---|
| Position des pieds | Pieds alignés, perte d’équilibre | Décaler le pied arrière, créer un “rail” avant/arrière |
| Poids du corps | Sur les talons, déplacements lents | Revenir sur l’avant du pied, genoux souples |
| Coudes | Ouverts, plexus à découvert | Coller les coudes aux côtes, resserrer la garde |
| Menton | Trop haut, KO gratuit | Rentrer le menton, le cacher derrière l’épaule |
Jab, direct, crochet : armes de base de ta routine boxe
Une routine intelligente ne cherche pas 40 coups différents, elle renforce surtout les trois qui servent tout le temps. Le jab, c’est ton mètre, ton radar, ton harpon. Le direct, c’est ton marteau. Le crochet, c’est le crochet du boucher : court, violent, précis.
- Le jab : envoyé avec la main avant, rapide, sec, pas besoin de puissance maximale. Sert à garder la distance, préparer un direct, casser le rythme de l’adversaire.
- Le direct : main arrière, rotation du bassin, extension de la jambe arrière, épaule qui vient couvrir le menton. C’est là que ton entraînement physique boxe doit se sentir.
- Le crochet : trajectoire légèrement circulaire, coudes alignés avec l’épaule, puissance dans les hanches. Idéal de près, après un jab ou en contre.
Un bon repère : dans chaque séance, planifier au moins un bloc de 3 rounds dédiés à un seul coup. Par exemple, 3 x 3 minutes de jab uniquement, au sac ou en shadow boxing, en jouant sur les hauteurs, les rythmes, les appuis. C’est ce travail ciblé qui rend un coup automatique sous pression.
Combinaisons simples pour structurer ton grind
Une routine d’entraînement boxe qui fait progresser vite ne saute pas les étapes. Avant de partir sur des enchaînements complexes, verrouille des combos basiques mais ultra rentables. Ça pose des repères dans ton cerveau et ça évite de paniquer dès que le rythme s’emballe.
- Jab – direct : classique absolu, idéal pour apprendre le transfert de poids.
- Jab – direct – crochet : tu ajoutes la rotation latérale, parfait pour la boxe anglaise offensive.
- Jab – jab – direct : tu masques ton direct derrière deux jabs, super pour casser le timing adverse.
- Direct – crochet – direct : combo plus avancé, demande de la coordination, très utile en fin d’échange.
Clé simple : choisis 2 à 3 combinaisons maximum par séance, et martèle-les. La vitesse viendra après. L’important, c’est la propreté et le retour en garde. Un boxeur discipliné préfère un jab-direct parfait plutôt qu’un combo flashy mais bancal.
En posant ces bases techniques dans ta routine, tu peux ensuite monter en intensité sans perdre la forme. C’est sur ce socle que la partie cardio et préparation physique va s’empiler.

Structurer une séance complète d’entraînement boxe pour progresser vite
Une séance de boxe bien construite, ce n’est pas juste “on tape le sac jusqu’à être rincé”. C’est une architecture : échauffement, technique, intensité, finition, retour au calme. Quand tu suis toujours la même logique, ton corps sait à quoi s’attendre, il s’adapte, il progresse. La routine devient un cadre, pas une prison. Tu peux varier le contenu, tout en gardant la même colonne vertébrale.
La plupart des fighters amateurs qui stagnent font tous la même erreur : ils vont au feeling. Un coup 20 minutes de corde, un coup direct sparring, un autre jour que du renfo. Résultat : aucun repère, aucune montée en puissance. Pour aller plus loin, regarde comment se déroule une séance type de boxe anglaise d’une heure à une heure trente.
Exemple de structure de séance d’entraînement boxe
Pour que ta routine soit efficace, garde en tête une trame simple. Tu peux ensuite l’ajuster selon ton niveau, ton matériel et ton objectif du jour (technique, cardio boxe, puissance, vitesse).
| Bloc | Durée | Objectif principal |
|---|---|---|
| Échauffement général | 10–15 min | Monter la température, réveiller articulations et cardio |
| Technique / déplacements | 10–20 min | Améliorer posture, jeux de jambes, précision |
| Travail au sac / pattes / shadow intense | 20–30 min | Rythme de combat, explosivité, enchaînements |
| Conditionnement / renfo | 10–20 min | Renforcer tronc, jambes, épaules |
| Retour au calme | 5–10 min | Redescendre, respirer, étirer légèrement |
Avec ce cadre, une séance ne se transforme plus en freestyle. Tu sais ce que tu travailles et pourquoi. C’est ce qui te permet d’enchaîner les jours sans partir en vrille.
Routine d’échauffement boxe : allumer le moteur
L’échauffement, ce n’est pas un bonus. C’est ton assurance anti-blessure et ton premier étage cardio. Une bonne routine d’entraînement boxe démarre toujours par là , surtout quand tu sors d’une journée de taf ou d’études.
- Corde à sauter : 5 à 10 minutes, rythme modéré, quelques accélérations.
- Squats, pompes, abdos : 2 à 3 séries de 10 à 20 reps pour réveiller les muscles clés.
- Rotations articulaires : cou, épaules, hanches, genoux, chevilles.
- Shadow boxing léger : 1 à 2 rounds de 2 à 3 minutes, sans forcer, juste pour placer garde et déplacements.
Tu dois finir l’échauffement déjà un peu chaud, mais pas cramé. Si tu es rincé avant la partie principale, tu as trop donné trop tôt. Garde en tête : l’intensité maximale vient dans le cœur de la séance, pas dans la mise en route.
Enchaîner technique, sac et conditionnement sans perdre le fil
Une fois chaud, place le bloc technique : jeux de jambes, esquives, déplacements latéraux, pas chassés, pas avant/arrière. Ce travail de déplacement, souvent négligé, est un monstre pour ton cardio boxe si tu le fais sérieusement. Ensuite seulement, tu passes à la frappe : sac lourd, pattes d’ours si tu as un partenaire, ou shadow boxing plus explosif.
- Travail technique : 3 à 5 rounds de 3 minutes, déplacement + garde + quelques jabs.
- Sac de frappe : 4 à 6 rounds de 3 minutes, en variant coups simples et combinaisons fixées.
- Conditionnement : circuits type pompes, squats, gainage entre les rounds ou en fin de séance.
Ne néglige jamais la fin de séance. Même 5 minutes de gainage, c’est ce qui va te donner un tronc solide pour encaisser et transmettre la puissance. Une routine simple : 3 x 1 minute de planche + 3 x 30 secondes de gainage latéral. Tu termines par quelques étirements légers et une respiration calme. Ce dernier geste, c’est aussi du mindset sportif : tu apprends à redescendre, à garder la tête froide après l’intensité.
Avec ce type de séance cadrée, ton grind devient prévisible et progressif. Tu sais où tu es faible, tu sais quoi renforcer. Et surtout, tu n’es plus esclave de la motivation du jour.
Programme en 5 séances de boxe : monter l’intensité sans exploser
Pour progresser vite sans se blesser, la clé, c’est la progression. Un bon plan d’entraînement boxe ne t’envoie pas à fond sur chaque séance. Il monte la difficulté, te laisse respirer, puis replante un pic. Le concept des 5 séances de plus en plus intenses est parfait pour structurer ton grind sur une ou deux semaines. Tu travailles tout : cardio, technique, mental, discipline.
Séance 1 : mise en route sérieuse et premiers chocs
La première séance pose le ton : tu n’es pas venu jouer. Mais tu ne cherches pas encore le KO. Le but, c’est de réveiller le système, de reconnecter corps et technique, de t’habituer à garder le rythme sur plusieurs rounds.
- Échauffement : 10 min corde à sauter + 20 squats + 20 pompes + 40 abdos.
- Shadow boxing : 3 Ă 5 rounds de 3 minutes (jabs, directs, crochets), 30 secondes de repos.
- Sac de frappe : 3 à 5 rounds sur les mêmes combinaisons, tempo contrôlé.
- Finition : 100 pompes, 100 squats, 200 abdos (adaptables selon niveau).
Si tu débutes, tu peux réduire le nombre de rounds, mais garde la structure. Le message que tu envoies à ton corps, c’est : “Ici, on bosse longtemps, même fatigué.” Ton mental de boxeur commence à se forger là , dans les 20 dernières pompes quand les épaules brûlent.
| Séance | Focus principal | Volume approximatif |
|---|---|---|
| Séance 1 | Remise en route, technique + cardio modéré | 60–75 minutes |
| Séance 2 | Jeu de jambes, déplacements, cardio spécifique boxe | 60 minutes |
| Séance 3 | Endurance longue, sac + speed ball + renfo | 75–90 minutes |
| Séance 4 | Vitesse, explosivité, sprints | 60 minutes |
| Séance 5 | Simulation de guerre, volume + intensité | 75–90 minutes |
Séance 2 : déplacements et cardio spécifique boxe
Deuxième étape : ton jeu de jambes. Sans lui, ta boxe reste statique, prévisible, facile à lire. Cette séance te fait transpirer en travaillant la mobilité dans ta garde, pas en mode footing classique.
- Échauffement : 50 jumping jacks croisés, 50 squats, 1 min de course sur place, 10 pompes, 10 squats, 10 abdos.
- Shadow boxing : 5 minutes non-stop, intensité moyenne.
- Pas chassés : 2 min, gauche/droite, 30 sec de repos.
- Pas avant/arrière : 2 min, toujours en garde, 30 sec de repos.
- Carré de déplacement : 2 min à tourner autour d’un point, puis 2 min en le “traquant”.
- Finition : 10 minutes de corde Ă sauter fluide.
Ton cardio se construit ici, sur des mouvements proches du combat. Tu apprends aussi à garder ta garde en place même quand les cuisses brûlent. C’est exactement ce qui fait la différence en sparring.
Séance 3 : endurance longue et travail au sac
Troisième séance : tu passes un palier. Jogging, shadow, sac, speed ball, renfo. L’idée, c’est de tenir la distance. Tu simules une préparation physique de boxeur qui se rapproche d’un camp d’entraînement combat.
- Échauffement : footing 20 minutes.
- Shadow boxing : 5 rounds de 3 minutes, 30 sec de récupération.
- Sac lourd : 3 rounds focalisés sur les combinaisons.
- Speed ball : 3 rounds pour le rythme et les épaules.
- Conditionnement : pendant 3 minutes, alterner 10 pompes / 10 squats, 1 min de repos, répéter 3 fois.
- Finition : 200 crunchs ou redressements assis.
Là , tu entres dans une autre dimension : la fatigue musculaire et le souffle se mélangent. C’est ici que ton mindset combat se révèle. Soit tu coupes, soit tu continues proprement malgré le feu dans les jambes.
Séance 4 : vitesse, explosivité, sprints
Quatrième round de ta routine : la vitesse. Tu apprends à exploser, à repartir vite, à encaisser des efforts courts mais violents. C’est parfait pour simuler les échanges intenses d’un vrai combat.
- Échauffement : 20 minutes de corde à sauter à vitesse variable.
- Shadow boxing vitesse : 8 x 1 min, 30 sec de repos.
- Sprints : 10 x 20 mètres, entrecoupés de 20 sec de shadow boxing.
- Corde : 10 minutes en mode conditionnement.
- Finition : 10 séries de 5 pompes ultra rapides, 30 sec de repos.
Tu veux frapper plus vite ? Commence par accepter d’avoir les poumons en feu. Cette séance construit justement ta résistance aux pics d’intensité.
Séance 5 : gros volume, mental et finisher de fighter
Dernière séance : celle qui teste si tu as un vrai mental de boxeur ou juste un abonnement à la salle. Tout est pensé pour te faire durer, réfléchir et frapper propre même rincé.
- Échauffement : 4 x 3 minutes de corde rapide, 30 sec de repos.
- Shadow boxing : 4 rounds de 3 minutes, combiné avec 30 pompes comme “repos”.
- Sac de frappe : 6 rounds progressifs (un coup, double jab-direct, jab-direct-crochet, combos libres, tours avec déplacement circulaire, dernier round à 60 % puissance non-stop).
- Finition : 200 abdos, 20 tractions, 40 squats.
Si tu finis cette séance en gardant une technique correcte, tu peux te regarder dans le miroir : tu es en route pour un lifestyle boxeur solide. La routine a forgé quelque chose que les excuses ne pourront plus casser.
Organiser ta semaine de boxe : discipline, récupération et constance
Structurer ton grind, ce n’est pas uniquement dessiner une séance. C’est aussi organiser ta semaine. Trop de fighters s’entraînent tous les jours comme si c’était la finale mondiale… puis s’étonnent de stagner ou de se blesser. Le mental de boxeur, ce n’est pas juste “tout donner”, c’est surtout savoir où, quand et comment tout donner.
Répartition hebdomadaire d’un entraînement boxe équilibré
Pour progresser vite, vise 4 à 6 séances par semaine selon ton niveau et ta vie en dehors du ring. L’idée, ce n’est pas d’imiter un pro, mais de t’en inspirer pour construire un planning qui tient la route sans te broyer.
| Jour | Matin | Soir |
|---|---|---|
| Lundi | Course fractionnée / HIIT léger | Technique & sparring technique |
| Mardi | Renforcement musculaire (full body) | Mobilité, étirements |
| Mercredi | Corde Ă sauter + shadow | Sac lourd & combinaisons |
| Jeudi | Repos actif (marche, yoga) | Sparring léger ou drills défensifs |
| Vendredi | Renfo + gainage | Cardio (vélo, HIIT boxe) |
| Samedi | Footing léger | Technique & sparring plus poussé |
| Dimanche | Repos complet | |
Ce modèle est une base. Tu peux le simplifier si tu ne t’entraînes que 3 ou 4 fois par semaine. L’important, c’est d’alterner séances lourdes, journées techniques et moments où tu relâches la pression.
Endurance, technique, force : trouver le bon dosage
Tu ne peux pas tout pousser au max tout le temps. Sinon, c’est fatigue chronique, blessures, perte de motivation sport. Il te faut un dosage intelligent entre endurance, technique de boxe et préparation physique.
- Endurance : 2 séances hebdo minimum (corde, footing, HIIT boxe, rounds longs au sac).
- Technique : 2 à 3 séances (shadow, drills au sac, travail ciblé sur un coup ou un combo).
- Force / renfo : 2 séances (pompes, tractions, squats, gainage, médecine-ball).
- Sparring : 1 à 2 séances selon niveau, jamais à 100 % tout le temps.
Un bon indicateur : si tu ne récupères plus entre les rounds, que ta technique part en vrille dès la troisième reprise, c’est souvent que ta charge hebdomadaire n’est pas adaptée. Ajuste avant que ton corps te rappelle à l’ordre.
Récupération, sommeil et nutrition du fighter
Le grind, ce n’est pas seulement s’entraîner. C’est aussi accepter de dormir, manger et récupérer comme un vrai boxeur. Sans ça, ta routine d’entraînement boxe reste du gâchis d’énergie.
- Sommeil : viser 7 à 9 heures par nuit, heure fixe de coucher, pas d’écran jusque tard.
- Nutrition : protéines pour réparer, glucides complexes pour le carburant, bonnes graisses pour le cerveau.
- Hydratation : eau tout au long de la journée, pas juste pendant l’entraînement.
- Récup active : étirements légers, marche, automassages, foam roller si tu en as.
Tu peux avoir la routine la plus stylée du monde, si tu manges n’importe comment et tu dors quatre heures par nuit, tu vas droit dans le mur. Ton lifestyle boxeur se joue autant hors du ring que dans la salle.
Organiser ta semaine, c’est transformer la boxe en habitude solide, pas en lubie passagère. C’est ce qui fait la différence entre ceux qui lâchent au bout de trois mois… et ceux qui tiennent des années.
Mindset, discipline et lifestyle boxeur : la vraie structure de ton grind
Tu peux copier la meilleure routine d’entraînement boxe trouvée sur Internet, si ton mental ne suit pas, ça ne tiendra pas. Ce qui te fera progresser vite, ce n’est pas juste le contenu du programme, c’est ta capacité à le respecter quand tu es fatigué, frustré, démotivé. Le mental de boxeur, c’est ça : revenir dans la salle, encore et encore, même après une mauvaise journée.
Créer un rituel autour de ta routine d’entraînement boxe
Pour ancrer une habitude, le cerveau adore les rituels. Ça peut sembler anodin, mais des petites actions répétées avant chaque séance envoient un signal puissant : “on passe en mode combat”.
- Horaire fixe : t’entraîner toujours à la même heure ancre le geste dans ton quotidien.
- Préparation du sac : la veille, tu prépares gants, bandes, chaussures, bouteille, encas.
- Petit warm-up mental : musique, respiration, visualisation de la séance.
- Point sur l’objectif du jour : une chose à améliorer, pas dix.
C’est ce genre de routine invisible qui transforme la boxe en mode de vie. Tu ne “vas plus” t’entraîner : tu fais ce que tu as à faire, comme se brosser les dents.
Gérer les jours sans, sans casser la routine
Tu ne seras pas en feu tous les jours. Et c’est justement là que se voit ta discipline. Les jours où tout va bien ne comptent pas vraiment. La progression se joue quand tu n’as pas envie, mais que tu viens quand même.
- Adapter, ne pas annuler : trop fatigué ? Tu réduis l’intensité, mais tu gardes le créneau.
- Simplifier : focus sur technique propre plutĂ´t que sur volume monumental.
- Écouter les vrais signaux : grosse douleur aiguë = repos ; simple flemme = tu viens quand même.
Pose-toi la question suivante : “Si j’abandonne ma routine maintenant, qu’est-ce que je suis en train d’entraîner ?” Réponse : ton habitude de lâcher. Pas vraiment le mental de boxeur que tu cherches.
Lifestyle boxeur : faire cohabiter boxe, taf, études et vie perso
Le grind ne vit pas dans une bulle. Tu as peut-être un boulot, des études, une famille, des galères. Structurer ta routine d’entraînement boxe, c’est aussi apprendre à la rendre compatible avec ta vie, au lieu de la fantasmer sur un planning parfait qui n’existe pas.
| Profil | Contraintes | Adaptation de la routine |
|---|---|---|
| Étudiant | Horaires variables, examens | Sessions courtes mais fréquentes (4 x 45 min), gros focus sur technique |
| Salarié | 9h–18h, fatigue mentale | 2 séances en semaine le soir + 2 grosses séances week-end |
| Parent | Temps morcelé | Micro-séances à la maison (shadow, corde, renfo) + 1 à 2 sessions club |
- Planifier : tu bloques tes créneaux en début de semaine comme un rendez-vous pro.
- Communiquer : tu expliques Ă ton entourage pourquoi ces moments comptent pour toi.
- Être réaliste : mieux vaut 3 vraies séances tenues que 6 prévues et 2 faites.
Le lifestyle boxeur, ce n’est pas tout sacrifier. C’est apprendre à tenir sa parole envers soi-même, malgré le bruit du quotidien. Ta routine d’entraînement boxe devient alors un pilier, pas une contrainte de plus.
Combien de séances par semaine pour progresser vite en boxe ?
Pour une bonne progression, viser entre 4 et 6 séances par semaine est idéal, en alternant travail technique, cardio boxe, renforcement musculaire et récupération active. Si tu débutes ou que ta vie est chargée, 3 séances bien structurées valent mieux qu’un planning irréaliste jamais tenu. L’important, c’est la régularité et la qualité de l’entraînement, pas seulement le nombre d’heures.
Faut-il absolument courir pour avoir un bon cardio de boxeur ?
Le footing aide beaucoup à développer l’endurance aérobie, surtout en fractionné, mais il n’est pas obligatoire. Tu peux construire un excellent cardio boxe avec la corde à sauter, le shadow boxing long, les rounds au sac et les circuits HIIT. L’essentiel est de répéter des efforts proches de ceux du ring, avec des phases d’effort et de récupération rythmées.
Comment intégrer le renforcement musculaire dans une routine de boxe ?
Le renfo doit compléter ta boxe, pas la remplacer. Deux séances par semaine suffisent souvent : pompes, tractions, squats, fentes, gainage, médecine-ball. Favorise des exercices fonctionnels au poids du corps ou charges modérées, avec des séries assez longues pour travailler l’endurance musculaire. Place-les les jours sans sparring ou loin de tes séances les plus lourdes.
Peut-on travailler technique et cardio en même temps à l’entraînement ?
Oui, et c’est même une excellente approche. Par exemple : shadow boxing à rythme soutenu sur plusieurs rounds, sac lourd avec variations d’intensité, drills de déplacements avec enchaînements. La clé est de ne pas sacrifier la technique : dès que les coups deviennent sales, tu réduis un peu le rythme pour rester propre.
Comment savoir si ma routine de boxe est trop chargée ?
Plusieurs signaux : fatigue constante, douleurs qui s’installent, baisse de motivation, sommeil perturbé, performances en baisse malgré plus d’entraînement. Si tu les observes, allège la charge pendant une ou deux semaines : moins de volume, plus de récupération, priorité à la technique. Une bonne routine te pousse, mais ne te casse pas.


